LMA, rue des Enfants de Troupe - 71400 Autun.
Suite de l'historique du LMA :
A partir du 3 mai 1944 la dissolution de l'école est décidée, les plus jeunes élèvent quittent les lieux afin de retrouver leur famille. Les plus anciens vont alors rejoindre les maquis de l'Ain et constituent le camp d'Autun. Les enfants de troupe vont participer aux combats de la Libération, en particulier à Ambérieu-en-Bugey, à la Valbonne, à Neuville-sur-Ain. Au cours de ces combats, le jeune Bernard Gangloff sera grièvement blessé et décèdera le 14 juillet 1944 des suites de ses blessures. En 1985, son nom sera donné à l'école militaire préparatoire d'Autun qui a retrouvé ses murs le 20 décembre 1944.
A l'issue de la seconde guerre mondiale, l'école retrouve Autun et se développe en ouvrant de nouvelles classes de terminales et en 1951 est créée la corniche "Mac-Mahon" assurant la préparation du concours à l'ESM de St-Cyr Coëtquidan - Option histoire/géographie. Cette corniche sera supprimée en 1965, puis réactivée en 1970. En 1999, elle perd l'appellation de "corniche" et devient "compagnie des classes préparatoires'.
En 1971, l'école militaire préparatoire d'Autun prend la dénomination de "collège militaire", puis de "lycée militaire" en 1983. Les classes des 1er et 2e cycles sont ouvertes aux élèves féminins dès 1984.
L'école militaire préparatoire d'Autun a formé un grand nombre de cadres qui s'illustreront au sein de l'armée, mais aussi dans les autres grands corps de l'Etat.
Au cours du XXe siècle, plus de 500 élèves ou anciens élèves sont "tombés au Champ d'Honneur" justifiant pleinement la devise de l'école :
"Pour la Patrie toujours présents" .
En 1955, le général Koenig, ministre des armées, inaugurera le monument aux morts dédié à la mémoire de tous les anciens, morts pour la France, avant de remettre la Croix de guerre TOE au drapeau déjà titulaire des Croix de guerre 14/18 et 39/45, de la Légion d'honneur et de la Médaille de la Résistance (avec rosette).
En 1985, le général Imbot, chef d'état-major de l'armée de Terre et ancien élève d'Autun, inaugurera un musée de tradition qui deviendra par la suite national et qui est installé dans la crypte de l'ancienne chapelle du séminaire.