/fdata%2F3008513%2Favatar-blog-1102609738-tmpphp1FbOjF.jpg){kind=avatar}
A l'emplacement de la cour de la Maîtrise actuelle, au-dessus de l'église Saint-Jean-de-la-Grotte qui lui servait de crypte s'élevait la cathédrale
Saint-Nazaire et Saint-Celse. Cette basilique, qui existait déjà dans la première moitié du sixième siècle, fut reconstruite en partie et embellie par Saint-Léger, évêque d'Autun, puis brûlée par
les Sarrazins. A partir de cette époque elle est mentionnée dans un grand nombre d'actes, mais on n'y trouve aucun détail sur l'édifice lui-même. Les dépenses considérables occasionnées par la
construction de la cathédrale Saint-Lazare firent sans doute délaisser l'ancienne dont la ruine s'augmenta chaque jour. De nombreux appels faits à la charité des fidèles pendant le cours des
treizième, quatorzième et quinzième siècles ne suffirent pas à l'achèvement de l'édifice. En 1699, une partie de la voûte s'écroula et , à partir de 1770, la vieille cathédrale ne servit plus que
d'atelier pour les nouvelles décorations de Saint-Lazare. Enfin, en 1778, sa démolition fut autorisée et la chapelle Saint-Aubin qui attenait aux archives du Chapitre fut seule conservée. Elle fait
aujourd'hui partie des bâtiments de la maîtrise.
