Quartiers Faubourg d'Arroux/Saint-Jean/Saint-André : le temple de la porte Saint-André (suite et fin).

Au premier siècle, la partie arrondie qui forme l'abside actuelle était une tour de fortification et de défense de la porte.

Au deuxième siècle ce sont les persécutions des premiers chrétiens. A Autun, c'est le Martyr de saint Symphorien. Les premiers chrétiens n'utilisent pas cet édifice comme une cachette. Ils se réfugient chez les particuliers de la ville haute qui ont de vastes habitations et des revenus permettant cet accueil.

En 313, l'Empereur Constantin devenu chrétien promulgua l'Edit de Milan tolérant la religion chrétienne.

Lorsque les paroisses s'organisent au 10e siècle, cette "Eglise de la porte de Langres" dite "Saint André hors cité" réunit la population disséminée alentour.

Au 13e siècle des fresques furent peintes dans le choeur. Trois chapelles furent édifiées à côté de l'église, à l'emplacement et au-delà du passage de la porte romaine qui était autrefois réservée uniquement pour le passage des piétons. Le mur de la chapelle fut percée de deux portes pour permettre de pénétrer dans ces chapelles supplémentaires.

Au dessus du choeur s'élevait un clocher pointu. Au 15e siècle les cloches et clochettes de son campanile tintaient de concert avec le Bourdon de la cathédrale répondant aux "100 cloches du riche évêché"

En 1562 le "Temple de la Porte Saint André" était le premier temple réformé de France.

En 1791, l'église fut fermée puis vendue en 1793. elle servit alors d'habitation.

En 1871, il fallut refaire la toiture effondrée.

Depuis 1960 avec l'aide de l'évêché cette chapelle est de nouveau a la disposition de l'église réformée du Creusot-Autun.

La dixième et treizième photo sont de Sam Rakoto (facebook) un passionné de notre belle Région.