Occupation ancienne
Dans le paléosol daté du I er siècle, les chercheurs ont mis au jour un abondant matériel composé de petits objets métalliques ( fibules, lampes miniatures , etc.). Le témoignage de l’occupation gauloise antérieure à la construction de l’édifice, qui aurait fini par être abandonné puis déconstruit pour être réutilisé sous forme de matériaux . L’étude des fondations a quant à elle permis de déterminer que la structure comprenait des murs plus épais ainsi qu’un étage dans sa partie centrale, un système de chauffage par canalisations, probablement des bassins avec mosaïques , mais également des latrines au niveau de l’abside entourant une palestre (grande cour).
Du marché aux thermes
Autant de données qui ont amené les chercheurs à revoir leurs premières interprétations concernant la nature du bâtiment. « L’hypothèse de départ , celle d’un marché , n’était pas compatible avec la présence d’un système de chauffage. Nous avons établi des comparaisons avec d’autres bâtiments à morphologies similaires, dont la plus intéressante a été celle de thermes à Bourges. L’hypothèse thermale est donc celle qui retient toute notre attention pour l’instant », informe Yannick Labaune.
Une hypothèse qui correspondrait à la disposition des différentes salles, permettant d’imaginer un plan de circulation allant des pièces les plus chaudes aux pièces les plus froides, et inversement.